Une occasion unique de découvrir la Mauritanie, dans sa diversité
Prix par personne en occupation double | à partir de 2 585 € |
Base 6-8 personnes
2-5 Supplément petit groupe 9-12 Tarif dégressif |
|
Supplément individuel | 140 € |
DATE | Du 01/02 au 16/02/2023 |
Maximum 12 personnes
Ce prix comprend :
- Vols A/R Paris/Nouakchott – Vols directs AF en éco
- Bagage en soute
- Taxes aéroport
- Accueil et assistance à l’aéroport international de Nouakchott,
- Transfert et location véhicules 4X4 (carburant compris) adaptés à ce genre de voyage,
- Dans les véhicules, trois personnes + le chauffeur (chacun sa fenêtre),
- Guide mauritanien francophone averti et formé à nos voyages,
- Chauffeurs en prise en charge totale,
- Cuisinier averti et formé à nos voyages,
- Tout le matériel de bivouac, de cuisine et intendance (sauf sac de couchage),
- La pension complète durant tout le voyage en Mauritanie sauf le dernier diner à Nouakchott,
- Ticket de train entre Zouerat et Choum,
- Entrées dans les maisons ayant des manuscrits à Chinguetti, Ouadane,
- Auberge de confort à Chinguetti avec commodités dans les chambres,
- Auberge confortable à Azougui,
- Auberge confort simple à Ouadane,
- Hôtel à Zouerat,
- Campement de toile avec lit à Arkeiss,
- Droits d’entrée dans le Parc National du Banc d’Arguin,
- Lanche canarienne et guide marin pour navigation Banc d’Arguin,
- Belle maison d’hôte à Nouakchott
Ce prix ne comprend pas:
- Entrées et/ou taxes non prévues dans le programme,
- Les frais de E-visa à l’entrée sur le territoire mauritanien,
- Dîner le dernier jour à Nouakchott,
- Les frais personnels, boissons,
- Les pourboires à la discrétion de chacun,
- Les assurances
- Pre et post acheminement
Jour 1 : Paris CDG – Nouakchott
Installation à l’hôtel.
Hébergement Maison d’hôte Jeloua
Akjoujt – Erg Amatlich 120 km/2 heures
Le terrain change et les vastes plaines laissent la place à de petits massifs noirs. Au milieu de l’après-midi, les dunes de l’Amatlich apparaissent. Elles sortent des montagnes noires de l’Adrar. Après avoir quitté la route, nous nous immergeons au cœur des dunes.
Le massif dunaire de l’Amatlich
L’erg Amatlich est un massif de dunes de petites dimensions (130 km x 5 à 8 km) qui s’étire du NW au SE, depuis la palmeraie d’El Gleitat jusqu’à la zone d’épandage de Damane où il prend le nom de Dkhaïna. Malgré sa surface assez réduite (si l’on pense à l’Akchar, la Makhteir ou le Warane, par exemple), sa variété est grande à l’égard des vastes interdunes et aux zones rocheuses qui l’encadrent. Cet erg, de surcroît, était “sculpté” par les eaux lors de la période “humide”, il y 7 000 ans. Ainsi, il fut très régulièrement traversé par un oued au niveau de Foum Tizigui et tant à l’Ouest (vers Akjoujt) que dans les larges interdunes que sont l’Ifizouitne et l’Amlil Bou kerch, les vastes zones d’épandages et les oueds sont nombreux. Qu’il survienne une “bonne” pluie et l’ancien réseau hydrographique reprendra vie pour quelques jours, quelques semaines. Ainsi, Damane au Sud et Graret el Fras (la cuvette cultivable de la jument -qui témoigne de la présence passée de chevaux-) sont parmi d’autres (de moindre importance) des lieux réguliers de cultures vivrières. Dans un Passé lointain, l’Homme néolithique s’est installé tout au long de l’Amatlich, sa présence fut large. Les sites néolithiques sont fort nombreux, certains, ont été bien étudiés tels, Khatt Lemaiteg (Vernet, 1985) au voisinage de Damane et Medinet Cbat (Nicole Lambert, 1970). près du puits d’El Guechriyé. La proximité de la roche, sous la forme de guelbs (pitons) divers ou celle du massif de l’Ibi noir (Ibi el Akhdar) fait que la flore et la faune de bordure de l’erg sont très variées. Nous irons à la rencontre des femmes d’Azoueïga. Regroupées en coopérative, elles perpétuent les techniques de vannerie et de tissage des nattes en fibres végétales.
Petit déjeuner : Maison d’hôte Jeloua
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Préparé par l’équipe
Hébergement en camp Itinérant
Jour 3 : Entre falaises et sables, l'Adrâr des palmeraies et des dattes
Nous longeons la base de l’erg Amatlich pour nous enfoncer dans le plateau de l’Adrâr. Une piste nous permet d’accéder sur le rebord d’une falaise qui domine l’oued El Abiod, une grande fracture tectonique aux sables blonds et aux multiples palmeraies.Par la superbe passe de Tifoujar nous atteignons le fond de la vallée. Le paysage est grandiose et le passage en voiture est spectaculaire.
Passe Tifoujar > Wad el Abiod (Vallée Blanche) II 5km – 30m
Wad el Abiod (Vallée Blanche) > Toungad II 8km – 30m
Wad el Abiod (Vallée Blanche) – Toungad
Nous mettons le cap sur la guelta de Toungad où il n’est pas rare de rencontrer quelques oiseaux migrateurs (cigogne blanche, héron cendré, différents rapaces, sahariens ou de passage) attirés par la très belle pièce d’eau. La gorge de Toungad nous emmène à une des plus importantes palmeraies de la région. Le village est resté très traditionnel. Nous irons à la rencontre de ses habitants, ce sont des oasiens sédentaires.
Petit déjeuner : Préparé par l’équipe
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Préparé par l’équipe
Hébergement en camp Itinérant
La très belle palmeraie de Toungad est encadrée par deux immenses dunes plaquées contre deux pitons rocheux. Au fond de la gorge, une belle guelta permanente est le secret de cette végétation foisonnante. Le village est constitué de quelques maisons en durs et aussi de Maghmeul et de tikit traditionnelles faites en végétaux. Nous quittons le village par une belle piste qui s’élève tranquillement sur le plateau avant de rejoindre l’axe goudronné qui relie les régions de l’Adrâr et du Tagant. Nous quittons l’axe principal pour poursuivre plein est en direction d’une très belle faille d’origine tectonique et la plus grande palmeraie de l’Adrâr. Nous atteignons les villages de Mhaireth.
Mhaireth – Chinguetti 95km – 3h
Nous quittons la vallée encaissée de Mhaireth par une piste raide. Elle nous permet d’accéder au plateau principal de l’Adrâr mauritanien. Une bonne piste serpentant entre les plaques de grès brune nous permet d’atteindre la piste principale menant à Chinguetti. La piste est roulante et nous atteignons la ville de Chinguetti adossée aux belles dunes de l’erg Warane.
L’ancienne cité de Chinguetti
Chinguetti fut fondée par les Ida Ouali vers 1525, en amont d’Abweyr, aujourd’hui disparue, elle même créée en 1261. L’étymologie probable du toponyme shingitî serait : puits du cheval, du soninké : si : puits + n : de + gede : cheval.
Chinguetti fut le centre commercial le plus actif et la ville la plus importante du Sahara occidental. Elle fut considérée par les Mauritaniens comme la 7ème ville sainte de l’Islam avec ses 11 mosquées, ses 100 puits et son cercle de savants. En 1675, un massacre perpétré par une partie des Ida-ou-Ali entraîna l’éclatement du groupe dont les survivants fondèrent un autre ksar dans le Tagant, Tidjikja. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule mosquée et le souvenir des périodes prospères… Les principales tribus qui composent sa population sont les Ida-ou-Ali, les Laghlal et les Oulad Gheilan. Avec leurs ruelles étroites et tortueuses, leurs nombreuses impasses, leurs maisons basses et sombres à base de matériaux locaux, leurs quasi-absence de places et d’espaces communautaires, Chinguetti et Wadâne ont une structure de vieux ksour densément blottis autour de leurs mosquées. Les vieilles maisons de l’antique cité de Chinguetti nous ouvrent leurs portes. Nous découvrons certains manuscrits faisant la réputation de la ville.
Petit déjeuner : Préparé par l’équipe
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Auberge des Caravanes de la Vieille Ville I Chinguetti
Hébergement : Auberge des Caravanes de la Vieille Ville I Chinguetti
Jour 5 : Chinguetti et l'erg Warane, douceur des dunes infinies
Un réveil matinal nous permet de visiter ce ksar saharien, les bibliothèques privées, les jardins … Nous poursuivons notre transfert en véhicule dans un environnement maintenant sablonneux. La «piste» passe au nord des massifs de dunes de l’Wârane et d’Afam el Merzrougât. A 45 km de Chinguetti, le campement semi-nomade d’El Rhéouiyya nous accueille. Le campement semi-nomade d’El Kheouiya est fixé là pendant les grandes sécheresses. Le campement, depuis quelques années, s’organise : développement de l’élevage de caprins et camélidés, création d’une école en 1994, naissance d’une petite palmeraie associée à des jardins en 1999 et, maintenant, quelques habitats en dur.
Les liens que nous entretenons avec les différentes familles du campement sont étroits et grandement amicaux. Notre famille d’accueil nous permet de participer à la vie quotidienne d’un campement semi-nomade. Au cours de la journée, flânons entres les différents lieux, des jardins aux habitations sous la tente ou en dur.
El Kheouiya – Wadane 50km – 2h
La piste passe au nord du petit massif d’Herour. Entre sables et roches, nous filons en direction du ksar de Wadâne, la dernière bourgade avant les grandes solitudes des confins mauritaniens. Le ksar de Wadâne, (Ouadâne) qui a été fondée, dit-on, la même année que Tichîtt (1141), tiendrait son nom du mot arabe signifiant « deux lits de rivières» (wadân). Les précisions selon lesquelles ces deux oueds seraient l’oued des dattes et l’oued des sciences sont tout à l’honneur de la cité. L’ancienne cité est mentionnée par écrit au milieu du XVème siècle dans un rapport de voyage portugais mais il reste difficile de se faire une idée précise des débuts de la cité malgré sa position sur l’axe occidental du trafic caravanier transsaharien. Wadâne est un centre urbain dense, de type ksourien, autrefois entouré d’une enceinte fortifiée très sûre qui résista à toutes les forces étrangères jusqu’à l’arrivée des Français. Les tribus dominantes sont les Kounta, les Ida ou El Hadj, les Chorfa, les Amgârîj et les Aghzazir.
Petit déjeuner : Auberge des Caravanes de la Vieille Ville I Chinguetti
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Auberge Zaida | Wadane
Hébergement : Auberge Zaida | Wadane
Nous roulons en direction de la palmeraie de Meyateg qui fut opulente autrefois. Les tributs originaires de Wadane conservent des palmiers dattiers. En arrivant dans le système géomorphologique des Richât, nous atteignons des ruines de l’ancien fort portugais d’Agueidir. Nous arrivons dans l’étrange région du Guelb Er Richat.
Le Guelb er Richât :
Le dôme arasé du Guelb Er Richât, qui apparaît au cours du secondaire, se situe aux confins des noires montagnes de l’Adrâr mauritanien, à l’ouest, et des plates immensités de cailloux, de dalles rocheuses et de dunes du bassin de Taoudenni, à l’est. L’étrange système de crêtes concentriques des Richât est si imposant qu’il apparaît aujourd’hui sur toutes les cartes, même à petite échelle. Richât est le pluriel de richa (plume), un terme qui dit bien l’allure de ses crêtes dont les flancs sous le vent sont zébrés de langues de sable et qui dominent les profonds plats où paissent chèvres et chameaux… quand, par chance, il a plu. A cause de sa taille même, il n’a été révélé que fort tard, par le professeur Théodore Monod en 1934. En effet nul, qu’il vienne des rêches plateaux du nord ou des dunes de la Majabat Al Koubra (Monod, 1958), au sud et au sud-est, ne pourrait imaginer que ces crêtes basses soient organisées en un système concentrique aussi parfait, vaguement elliptique de 22 km et 25 km de diamètre, surgissant d’une boutonnière de 45 km, le Taguenzé, ouverte dans le plateau gréseux.
Guelb Er Rîchat (Camp Boisé) – El Beyyed El Beyyed II 72km – 4h
Nous traversons l’ensemble du Guelb Er Richat pour atteindre sa bordure nord. Le désert de pierre de l’oued Akerdil est difficile pour nos voitures comme la piste pour monter sur la bordure du plateau. L’enceinte rocheuse autour du Guelb Er Rïchat s’appelle le Taguenze.
Nous roulons maintenant sur le plateau avant d’atteindre la bordure septentrionale de l’Adrâr. Une rapide descente nous emmène dans le cirque d’El beyyed. Les sites de gravures d’El Beyyed sont connus depuis 1932 (découverte du Lieutenant Girard) et certaines gravures ont probablement été́ publiées par Monod, dans une publication que nous n’avons pu trouver. Les quatre stations (au moins) du secteur semblent montrer une importante présence humaine par le passé, ce que corroborent les différents points d’eau encore existants, et surtout l’importante industrie lithique du cirque d’El Beyyed.
Le Tarf Agher est l’extrémité sud du plateau Itletefatène. En forme de doigt, il forme une sorte de cap permettant l’accès aux deux rentrants de Ma’riya et de Ghzalia (deux formes de gazelle), dont les seuils menant au plateau abritent chacun une guelta. Cet ensemble forme la partie Est du cirque d’El Beyyed. Des gravures se trouvent sur les blocs éboulés, essentiellement au pied du cap, d’autres sur les blocs encore au sommet, ou sur des tables sommitales de grès partiellement basculées. Signalons la présence de tumulus de part et d’autre de la pointe.
Petit déjeuner : Auberge Zaida | Wadane
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Préparé par l’équipe
Hébergement en camp Itinérant
Jour 7 : Entre les falaises de l'Adrâr et les dunes de l'erg Maghteir
L’erg Makhteir fait partie de ces puissants massif de dunes courant de l’ouest algérien, à l’ouest de la Saoura jusqu’aux rivages de l’Atlantique. Naissant sous le nom général d’Erg Chech, il finit sa course dans l’océan sous le nom d’Azefal. Un cap du plateau de l’Adrar se dresse comme une proue de navire, le tarf Tazazmout. Il marque l’entrée du couloir menant à un haut lieu du Sahara mauritanien, El Beyyed.
Randonnée possible de 2/3 heures de marche :
A pied, au milieu des dunes, nous cheminons en direction du plateau isolé en bordure de l’erg Maghteïr. Par temps clair, du sommet de l’iselberg d’Aderg, le panorama est magnifique. Du sud-ouest au sud-est s’étalent la grande sebkha de Chemcham puis les hautes falaises de l’Adrâr, avec au sud, la large faille de l’Akhmakou. Puis, sur le reste du panoramique, les vagues de l’erg Maghteïr ondulent à perte de vue. Sous le vent, une vaste zone sans dune est dégagée, soulignée de petits rubans d’arbres où se blottissent les nomades de passage.
Petit déjeuner : Préparé par l’équipe
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Préparé par l’équipe
Hébergement en camp Itinérant
Jour 8 : La sebkha Chemchane et le plateau aux stromatolithes d'Atar
Petit déjeuner : Préparé par l’équipe
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Auberge Oued Ilij I Azougui
Hébergement : Auberge Oued Ilij I Azougui
Jour 9 : En direction du Nord du pays, Zouerat et la mine de fer
Nous prenons le beau goudron en direction du nord de la Mauritanie. La route quitte rapidement le massif de l’Adrâr pour filer en direction de Choum dans le coin frontalier avec le Sahara occidental. Zouérat, la ville minière du nord, se découvrira au prix de 4 heures de route.
Petit déjeuner : Auberge Oued Ilij I Azougui
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Tazadit hotel ZOUERATE
Hébergement : Tazadit hôtel ZOUERATE
Zouérat mines de fer 10km II 30m
Zouérat > Choum II 180km II 4h en train
Zouérat – Zouérat
En début de journée, nous partons en direction d’une des plus grandes mines de fer au monde. C’est une visite irréelle dans un environnement désertique.
Zouérat – Choum
Le départ du premier train minéralier a lieu à 14 heures. Nous embarquons dans l’unique wagon passager quotidien. Le trajet dure 4 heures jusqu’à la ville de Choum, le premier arrêt. Prendre place dans le train minéralier est une aventure en soi, nous voyageons comme les Mauritaniens, avec eux. Les échanges sont rapidement amicaux et très intéressants. Ces trains hors du communs, dont la longueur peut atteindre 2,5 km, sont constitués de 3 ou 4 locomotives diesel-électrique de 200 à 210 wagons-trémies pour le minerai de fer, d’une charge utile de 84 tonnes, et d’un nombre variable de wagons de service. En général, au premier train quotidien sont attelés des voitures à voyageurs. Ces services quotidiens sont gérés par une filiale de la SNIM.
La ligne de chemin de fer entre Zouérate et Nouadhibou permet d’acheminer le minerai de fer extrait dans la Kediet ej-Jill vers le port de la capitale économique du pays, d’où il sera chargé sur des minéraliers à destination des pays industrialisés. Ce train du désert était considéré comme le plus long (220 wagons pour une longueur de 2 km), le plus lourd (22 000 tonnes, 100 tonnes par wagon), et le plus lent du monde (15 à 18 heures pour faire les 650 km entre Zouérate et Nouadhibou). Seul ce dernier point reste valable, car depuis quelques années, c’est un train australien qui est devenu le plus long et plus lourd du monde.
Petit déjeuner : Tazadit hotel ZOUERATE
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Préparé par l’équipe
Hébergement en camp Itinérant Détours Mauritanie
Le monolithe de Ben Amira est un des endroits les plus époustouflants de la Mauritanie. L’énorme masse de roche granitique s’élève à plus de 600m. Avec les dunes de sable qui l’entourent, il procure un excellent paysage saharien. Ben Amira est le plus grand monolithe en Afrique et le troisième plus grand au monde, après Uluru et le mont Augustus situés en Australie.
Petit déjeuner : Préparé par l’équipe
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Préparé par l’équipe
Hébergement en camp Itinérant
Ben Amira – Inal – Hassi Brigni 250km – 4h
En longeant la ligne de chemin de fer, nous roulons dans de vastes plaines plates entrecoupées de temps à autre par de petits cordons de dunes vives. Nous atteignons l’échangeur ferroviaire d’Inal.
Nous quittons la piste qui longue la voie de chemin de faire pour nous enfoncer dans une région désertique immense. Nous posons notre bivouac au pied de grands monolithes et du puits de Hassi Brigni.
Hassi Brigni – Inal – Arkeiss 160km – 4h
Nous mettons le cap sur le sud-ouest en direction de la localité de Chamy puis du Parc National du Banc D’arguin. En fin de journée nous atteignons la côte Atlantique et l’ancien delta d’un fleuve immense maintenant asséché.
Le Banc d’Arguin, parc national :
Le parc national du banc d’Arguin (PNBA) englobe 12 000 km² de territoire marin et terrestre sur la moitié orientale du golfe d’Arguin, en Mauritanie. Il s’agit d’un parc marin et côtier, partagé entre une partie dans l’océan Atlantique et une autre dans le désert du Sahara, en plus des îles d’Arguin et de Tidra. Cette réserve naturelle fait l’objet d’un programme de protection pour l’importance de son écosystème et de son patrimoine immatériel.
Petit déjeuner : Préparé par l’équipe
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Dîner : Campement Arkeiss
Hébergement : Campement Arkeiss
Jour 14 : Découverte de l'environnement naturel et humain Imragen, sur la côte Atlantique pour rejoindre Nouakchott
Nous laissons derrière nous la baie de Tenoudert et le village d’Arkeiss. Les deux caps de Râs Tagarit et Râs Tafarit se dressent au dessus des flots argentés. En longeant la côte, nous nous dirigeons vers le village Imragen de Iwik.
Iwik – Iwik 3 heures en mer
Nous embarquons sur les lanches canariennes utilisées par les pécheurs Imragens pour se déplacer sans bruit dans les chenaux, entre les îles. L’exceptionnelle richesse du Banc d’Arguin est constituée par son avifaune très importante. Des myriades d’oiseaux s’envolent à notre approche formant dans le ciel des mouvements incroyablement beaux. Les mammifères marins sont eux-aussi présents. Il n’est pas rare de voir des dauphins et, avec beaucoup de chance, des orques épaulards. Nous partageons un moment avec les pêcheurs Imragen à naviguer dans les chenaux du banc d’Arguin. Les vasières, les myriades d’oiseaux, les mamifères marins sont leur quotidien.
Iwik – Nouakchott II 270km – 4h
En début d’après-midi, nous prenons la route en direction du Sud. Si la marée nous le permet, nous longeons la côte atlantique en roulant sur la plage. Ici, le désert et la mer se mélange. Le Sahara finit sa course poussé par les Alizées dans cet océan aux courants froids.
Petit déjeuner : Campement Arkeiss
Déjeuner : Préparé par l’équipe
Hébergement : Maison d’hôte Jeloua
Jour 15 :Vol retour en direction de la France
Vol AF en soirée. Journée à Nouakchott,
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