Jour 3 : SEOUL/DMZ/SEOUL
Petit déjeuner à l’hôtel. Note importante : pensez à prendre votre passeport. Respectez un code vestimentaire : l’accès pourra être refusé aux visiteurs portant des jeans, minijupes, sandales, shorts ou des vêtements provocants ou de style militaire. On dit souvent que la DMZ est l’endroit le plus dangereux de la planète. Techniquement, c’est probablement vrai – les montagnes et flancs de collines de part et d’autre du bandeau de terre large de 4km séparant les deux Corées grouillent de troupes, de postes de garde, de tanks, de missiles, de bunkers, de mitrailleuses, de mines et d’autres engins de mort et de destruction. Le terrain de golf (un trou) de la base militaire de Panmunjeom, le Village de la Trêve qui en est venu à symboliser la dernière frontière de la Guerre Froide, met en garde les joueurs de ne pas aller rechercher les balles dans une allée bordée de mines. Ce terrain fut désigné “le terrain de golf le plus dangereux au monde.” En fait vous serez captivé par la tranquillité suprême du lieu – les flancs de colline verdoyants, les oiseaux rares tournoyant au-dessus des marais intacts. A la frontière la plus militarisée au monde, vous vous sentez paradoxalement complètement en paix. Après une heure de route depuis Seoul, vous atteindrez le parc Imjingak donnant sur la rivière Imjingang – mais c’est avant tout un sanctuaire à la division nationale. Parmi les monuments les plus importants notons un autel où les familles du Nord viennent pratiquer des rites destinés aux ancêtres (normalement effectués dans son village natal) lors des jours fériés, un observatoire et le Pont de la Liberté, le pont construit à la va-vite que quelques 130,000 sud-coréens et prisonniers de guerre alliés traversèrent pour retourner chez eux à la fin de la Guerre de Corée. A quelques kilomètres de là, visite d’un des tunnels d’infiltration creusés par les nord-coréens. Descente à 70 mètres sous terre par une rampe aménagée, et marche de 400 mètres sous terre, un casque de chantier sur la tête, dans un étroit boyau d’environ 2 mètres de large sur 1,90 de haut. Le tunnel a été muré. Barbelés, sacs de sable, caméra de surveillance. Retour en surface. Et visite d’un musée consacré à la guerre de Corée. Plus loin, passage par la gare de Dorasan. Une gare TGV, au milieu de nulle part. La ligne traverse toute la Corée du Sud, du nord au sud, passe par Séoul et s’arrête à Dorasan. Prête à être poursuivie dans l’hypothèse d’une réunification, en direction de Pyongyang. A noter : une fois sur place, vous serez obligés de partager le véhicule mis en place par les autorités américaines qui gèrent le site. Retour dans l’après-midi et arrêt pour une activité un peu plus ludique : un cours d’initiation à la fabrication de céramiques. Cette initiation comporte des explications sur la culture et l’histoire des céramiques coréennes. Vous pourrez emporter vos œuvres. La céramique est une forme façonnée dans l’argile, puis cuite à très haute température. Elle est d’abord cuite à une température de 800 à 900 degrés, émaillée, puis cuite de nouveau à plus haute température entre 1300-1500 degrés. Une poterie de bonne qualité se caractérise par une surface lisse et une résonance claire produite lorsqu’on la fait sonner avec les doigts. En Corée, l’usage de l’argile remonte à l’époque néolithique et c’est durant la période des Trois Royaumes (-57 – 676) que son usage s’est impliqué dans la vie quotidienne. Peu à peu, son usage a conduit au raffinement des formes et à la diversification des motifs décoratifs de la céramique et plus particulièrement durant la dynastie de « Tongil Silla » (676-935), la dynastie qui a unifié les trois royaumes. Nuit à l’hôtel IBIS AMBASSADOR INSADONG 3*.
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